La réalisation d'une arase sur un mur en parpaings représente une étape essentielle dans le processus de construction. Cette technique permet de niveler et protéger le haut du mur contre les infiltrations d'eau. L'arase nécessite une préparation minutieuse et des matériaux spécifiques pour garantir sa durabilité.
Les matériaux nécessaires pour réaliser une arase
La sélection des matériaux joue un rôle majeur dans la réussite de votre arase. Une bonne préparation permet d'assurer l'étanchéité et la résistance du mur en parpaings. La qualité des produits utilisés influence directement la durée de vie de l'ouvrage.
La liste des outils indispensables
Pour réaliser une arase dans les règles de l'art, vous aurez besoin d'un équipement complet : des planches de coffrage qui dépassent de 5 cm minimum la hauteur prévue, une truelle, un platoir pour égaliser la surface, et des fers à béton si l'arase est épaisse. Un niveau à bulle s'avère également nécessaire pour garantir une surface parfaitement plane.
Le choix du mortier adapté pour l'arase
Le mortier utilisé doit présenter un dosage précis pour assurer sa fonction. Un mortier standard nécessite entre 200 et 300 kg de ciment par mètre cube. Pour une meilleure résistance, le béton peut être utilisé avec un dosage de 300 à 350 kg de ciment par mètre cube. L'épaisseur minimale recommandée est de 2 cm pour une protection efficace.
Le calcul du budget pour votre arase
La réalisation d'une arase sur un mur en parpaings demande une estimation précise des coûts. Une analyse détaillée des différents éléments permet d'établir un budget réaliste. La qualité des matériaux et la main d'œuvre représentent les principaux postes de dépenses.
Les coûts des matériaux de construction
Le choix des matériaux influence directement le coût total de l'arase. Le mortier, élément principal, nécessite un dosage entre 200 et 300 kg de ciment par m3. Le béton, alternative possible, requiert un dosage de 300 à 350 kg de ciment par m3. Les matériaux annexes comprennent le coffrage et, selon l'épaisseur, les fers à béton. Une palette standard de parpaings (50 x 20 x 20 cm) couvre environ 7 m² et revient à 1,30 € l'unité. L'ajout d'une arase sur un mur existant représente un investissement modéré comparé au prix global d'un mur en parpaings, estimé entre 93 et 206 € le m².
L'estimation du temps de travail et de la main d'œuvre
La main d'œuvre constitue une part significative du budget total. Un maçon facture en moyenne 35 € par heure. Le temps nécessaire varie selon les dimensions du mur et la complexité du travail. La pose comprend plusieurs étapes : la préparation du support, l'installation du coffrage, la mise en place des fers si nécessaire, le coulage du mortier ou du béton, et le décoffrage après 2 à 3 jours. Le coût de la main d'œuvre pour la construction d'un mur standard se situe entre 50 et 100 € par m². Pour une arase seule, le tarif dépend de la longueur du mur et des spécificités du chantier.
Les étapes de réalisation d'une arase sur un mur
L'arase représente une étape fondamentale dans la maçonnerie. Cette technique permet de niveler la partie supérieure d'un mur et d'assurer son étanchéité. Pour réaliser une arase de qualité, il faut respecter une épaisseur minimale de 2 centimètres et suivre une méthode rigoureuse.
La préparation du support et du mortier
La réussite d'une arase commence par une préparation minutieuse. Le nettoyage du support s'avère indispensable : retirez tous les débris présents sur le haut du mur. Pour le mortier, adoptez un dosage entre 200 et 300 kg de ciment par mètre cube. Si vous optez pour le béton, prévoyez un dosage de 300 à 350 kg de ciment par mètre cube. La mise en place du coffrage nécessite des planches dépassant la hauteur finale de l'arase d'au moins 5 centimètres pour garantir une fixation solide.
L'application et la finition de l'arase
L'application demande une attention particulière. Pour les arases épaisses, intégrez au minimum deux fers à béton horizontalement afin de renforcer la structure. Étalez le mortier ou le béton uniformément à l'aide d'une truelle et d'un platoir. Le séchage constitue une phase essentielle : attendez 2 à 3 jours avant de procéder au décoffrage. Cette période permet au matériau d'atteindre une résistance optimale. L'arase protège alors efficacement votre mur contre les infiltrations d'eau et facilite la pose des éléments de finition comme les couvertines.
Les bonnes pratiques pour une arase durable
La réalisation d'une arase sur un mur en parpaings représente une étape essentielle dans la construction. Cette technique permet de niveler et d'étanchéifier le haut du mur. Une arase bien réalisée nécessite une épaisseur minimale de 2 centimètres et peut être construite en mortier dosé entre 200 et 300 kg de ciment par m3, ou en béton dosé entre 300 et 350 kg de ciment par m3.
Les conditions météorologiques idéales
La réalisation d'une arase demande des conditions météorologiques adaptées. Le temps doit être sec, sans pluie ni vent violent. La température idéale se situe entre 5°C et 30°C. Ces conditions favorisent un séchage optimal du mortier ou du béton. L'application sur un support propre et sec garantit une meilleure adhérence des matériaux. Un temps stable pendant les 48 à 72 heures suivant la mise en œuvre assure une prise correcte du matériau.
Les erreurs à éviter pendant la construction
Pour une construction réussie, certaines erreurs doivent être évitées. La première consiste à négliger le nettoyage du support avant l'application. Les débris et la poussière compromettent l'adhérence. La deuxième erreur fréquente concerne le dosage incorrect du mortier ou du béton. Une troisième erreur à éviter est le décoffrage trop précoce, qui doit attendre 2 à 3 jours. Enfin, l'absence de ferraillage sur les arases épaisses représente un risque pour la solidité de l'ouvrage. L'installation d'au moins deux fers à béton horizontaux renforce la structure.
Les normes et réglementations pour une arase conforme
La réalisation d'une arase sur un mur en parpaings nécessite le respect strict des normes de construction. Cette étape finale garantit la stabilité et l'étanchéité du mur. L'arase, couche de mortier ou de béton placée en haut du mur, requiert une attention particulière dans sa mise en œuvre.
Les standards de construction à respecter
La pose d'une arase exige une épaisseur minimale de 2 centimètres. Le choix des matériaux s'avère essentiel : un mortier dosé entre 200 et 300 kg de ciment par m3 ou un béton dosé entre 300 et 350 kg de ciment par m3. La mise en place du coffrage représente une étape fondamentale, avec des planches devant dépasser la hauteur finale d'au moins 5 centimètres. Pour les arases épaisses, l'installation de fers à béton horizontaux renforce la structure.
Les certifications des matériaux requis
Les matériaux utilisés pour l'arase doivent répondre aux exigences techniques en vigueur. Le mortier nécessite un mélange précis pour assurer sa fonction d'étanchéité. Le support doit être nettoyé avant l'application. La phase de séchage demande une période de 2 à 3 jours avant le décoffrage. Le niveau doit être parfaitement régulier, obtenu grâce à l'utilisation d'une truelle et d'un platoir lors de la mise en place.
Les avantages d'une arase sur un mur en parpaings
L'arase représente une étape notable dans la construction des murs en parpaings. Cette technique de maçonnerie assure la durabilité et la solidité de l'ensemble de la structure. Un mur en parpaings nécessite une arase pour garantir sa pérennité face aux intempéries et aux contraintes mécaniques.
La protection contre l'humidité ascensionnelle
L'arase forme une barrière efficace contre les remontées d'eau dans les murs en parpaings. Cette couche protectrice, réalisée avec du mortier dosé entre 200 et 300 kg de ciment par m3, empêche l'infiltration de l'humidité. La mise en place d'une arase d'une épaisseur minimale de 2 cm offre une étanchéité optimale et préserve l'intégrité des parpaings, matériaux sensibles à l'humidité.
La stabilité renforcée de la construction
Une arase améliore la résistance structurelle du mur en parpaings. Le nivellement parfait qu'elle procure permet une répartition homogène des charges. L'installation de fers à béton horizontaux dans l'arase renforce sa solidité. Cette technique de construction assure une base stable pour la pose des éléments supérieurs, comme les couvertines, tout en corrigeant les variations de niveau du mur.